La psychothérapie traite les troubles psychologiques, sociaux et psychosomatiques.
D’après le Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie : “La psychothérapie s’occupe de traiter les personnes éprouvant des difficultés psychologiques, comportementales, sexuelles ou d’origine psychosomatique par le moyen du psychisme”.
En résumé, le psychothérapeute vous aide à affronter vos problèmes existentiels : timidité, anxiété, complexes, phobie, rupture amoureuse, traumatisme, deuil, etc.
Séance de psychothérapie
Une séance dure 1 heure. Elle s’effectue seul ou en groupe, en séminaire, en face à face, assis, allongé…
Selon le courant auquel il est attaché, le psychothérapeute utilise différentes méthodes telles que l’hypnose, la bio-énergie, la gestalt-thérapie, la thérapie cognitive et comportementale (TCC), le psychodrame, la thérapie analytique, la relaxation, la psychanalyse, le rebirth, etc…
Une psychothérapie peut se suivre sur une courte ou une longue durée, de quelques séances à plusieurs années.
Le métier est aujourd’hui très encadré et les thérapeutes doivent justifier d’une formation universitaire de 5 ans minimum ainsi que de 5 mois de stage professionnel dans un établissement public ou privé.
Mon expérience personnelle
J’ai suivi une psychothérapie pendant presque 2 ans. J’ai commencé à un moment de ma vie où j’avais totalement perdu pied. J’avais accumulé des problèmes, des rancœurs, des histoires, des stress que je n’arrivais plus à gérer.
Il y avait trop de choses que je n’avais pas digérées, que j’avais soigneusement enfouies tout au fond de moi. Mais, la fatigue aidant, mon corps a tout simplement pris le pouvoir : j’ai commencé à développer des migraines affreuses qui m’empêchaient de vivre!
Je suis passée de médecin en spécialiste, de radio en scanner sans jamais que quoi que ce soit ne puisse être décelé. A la base, les médecins pensaient que j’avais développé une tumeur foudroyante au cerveau. Mais non!
Je faisais tout simplement une bonne grosse dépression! Il m’a d’abord fallu l’accepter, puis mettre les choses en place pour en sortir. On m’a bien sûr gavée de médicaments qui m’assommaient complètement et de somnifères (j’avais totalement perdu le sommeil) qui m’enfonçaient encore un peu plus…Mais, surtout, j’ai cherché de l’aide psychologique. J’avais besoin de parler, de faire remonter les choses à la surface. C’est ainsi que j’ai rencontré Dominique Piazza, psychothérapeute (qui a aujourd’hui fermé son cabinet). Elle m’a reçue au début 2 fois par semaine (car il y avait urgence, presque danger), puis une fois par semaine pendant 1 an, puis une fois tous les 15 jours pendant presque une année encore.
Au fur et à mesure des séances, je me sentais allégée, soulagée. Je reprenais confiance. J’ai, au bout de 6 mois, décidé d’arrêter les médicaments (remplacés par un traitement à base de plantes et de séances d’acupuncture). Il m’a fallu encore plusieurs semaines après l’arrêt des médicaments pour recommencer à avoir des émotions…(le but de ce type de traitement est en effet, d’éviter au patient de ressentir son mal-être. Mais, du coup, il lui évite aussi de ressentir tout bien-être potentiel!).
Dominique aménageait les séances en fonction de mon état au moment où je me présentais à elle : parfois, quand j’étais trop “à fleur de peau”, elle commençait la séance par de la relaxation. Elle m’a aussi proposé de mettre en dessin, en peinture (parce que c’est ce qui me parle le plus) certaines de mes émotions. Elle m’a conseillé des rituels. Elle m’a aussi fait participer aux relaxations en groupe qu’elle organisait.
Ainsi, à force d’écoute et de patience, j’ai retrouvé le goût de la vie et l’envie de la vivre comme je l’entendais.
Ce que j’ai particulièrement apprécié, ce sont tous ces “outils” dont elle disposait. Je me sentais prise et considérée dans ma globalité et non plus uniquement que comme un esprit qui déraille. C’est d’ailleurs à ce moment là que j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à toute méthode alternative de guérison. Son ouverture d’esprit m’a permis d’élargir mon horizon.
J’ai retrouvé Dominique plusieurs années plus tard, lorsque, enceinte, elle me faisait mes séance de Sophrologie.
Voir aussi : Comment survivre à un deuil ?