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Ménopause et surpoids : une fatalité ?


La Ménopause en quelques mots

 « Ménopause » vient du grec « Méno » qui veut dire « mois » et « pause » signifie « arrêt ». Donc étymologiquement parlant, « ménopause » signifie « arrêt des menstruations ».

Cette période se décompose en 3 phases : la péri-ménopause marque le début des cycles irréguliers, la ménopause est l’arrêt apparent des règles et la post ménopause est la ménopause confirmée (notamment par des analyses médicales). L’âge moyen d’entrée en ménopause varie entre 45 et 55 ans.

Dans la nature, certaines femelles connaissent également la ménopause, notamment les orques, les lionnes, les éléphantes, … D’une manière générale, la fécondité des femelles à l’état sauvage décroît lentement à partir d’un certain âge pour s’arrêter complètement, souvent peu de temps avant la mort. Rappelons que l’espérance de vie est bien moindre chez la plupart des animaux sauvages que chez l’homme.

Ces animaux conservent un poids stable toute leur vie et la ménopause ou la baisse de fertilité n’influence aucunement leur poids. D’autre part, aucune étude n’a pu démontrer l’existence d’autres symptômes comme les bouffées de chaleur ou la dépression.

La femme dispose de deux grandes hormones sexuelles : L’œstrogène qui est l’hormone de la féminité et la progestérone, hormone de la fécondité. A la ménopause, ces deux hormones se mettent au repos. L’absence de progestérone entraîne l’arrêt de l’activité ovarienne mais le taux d’œstrogènes va être maintenu grâce au relais pris par les glandes surrénales. La ménopause marque donc la fin de la fertilité, pas de la féminité !

La ménopause entraîne des stress !

Cependant, les glandes surrénales sécrètent aussi l’hormone du stress, à savoir le cortisol… La femme va donc sécréter plus de cortisol que d’habitude pour maintenir son taux d’œstrogènes stable. Les études l’on prouvé, le stress est la première cause de prise de poids, donc la façon dont elle va vivre cette transformation va avoir une influence directe sur son poids, soit par stockage, soit par compensation avec la nourriture.

Dans nos sociétés occidentales, nous avons une fausse vision de ce qu’est la ménopause. Cette dernière est interprétée comme la fin de la féminité et non pas seulement comme la fin de la procréation. Il y a donc une confusion entre féminité et maternité, ce qui entraîne beaucoup de conflits intérieurs. Beaucoup de femmes se sentent moins féminines, moins séduisantes, moins jeunes, ne savent plus ce qu’est leur rôle, où est leur place, … Ces pensées et ces stress peuvent déclencher des troubles comme l’anxiété, l’insomnie, des problèmes gynécologiques, voire même… les bouffées de chaleur !

C’est une période de bilan, de deuil (de sa jeunesse, de ce qu’on n’a pas pu accomplir). Bilan plus ou moins conscient mais bien présent avec des regrets, des déceptions, … et cela peut entraîner des bouleversements sur le plan personnel, familial, professionnel. La femme se sent alors en insécurité et la solution gagnante peut être de mettre du volume autour de soi pour se protéger, pour mettre de la distance entre soi et les difficultés de la vie. D’une manière générale, la nourriture va être détournée de sa fonction naturelle de nutrition pour servir d’anesthésiant, d’anti-douleur, et le surpoids devient alors un isolant !

Crise = Evolution

La ménopause est une période de transformation biologique bien sûr mais aussi psychologique. C’est une crise, comme la crise de l’adolescence ou la crise de la quarantaine, et le vécu de la femme va faire toute la différence.

Qui dit crise, dit évolution ! Il s’agit là d’un passage initiatique important, la possibilité de faire le point sur sa vie et d’aller vers un accomplissement de soi. Selon la médecine traditionnelle, la ménopause libère les énergies du bas du corps pour remonter vers le haut du corps et permet à la femme d’accéder à une plus grande spiritualité, une plus grande sérénité. Elle est libérée de la maternité pour se consacrer à autre chose plus centré sur elle. C’est une nouvelle vie qui s’offre à elle pour lui permettre d’aller vers ce qu’elle a envie d’être.

Le surpoids à la ménopause n’est pas une fatalité !

En conclusion, Si 100% des femmes ménopausées prenaient du poids, on pourrait parler de fatalité, de transformation congénitale ! Mais ce n’est pas le cas ! Certaines femmes vont prendre du poids, d’autres vont en perdre, et d’autres encore vont garder un poids stable. Alors le surpoids à la ménopause n’est pas une fatalité ! Tout dépend de la façon dont vous allez la vivre !

La solution ? Travailler sur votre état d’esprit, lâcher les croyances qui vous empêchent d’avancer, accepter votre nouvelle vie et vous épanouir ! Ainsi, votre corps n’aura plus besoin de gonfler pour vous protéger !

Chronique écrite par Christine MAUFROY

  • Coach Neuro-comportementaliste en Nutrition
  • Formée à la Méthode Meer*
  • Page Facebook : Christine Maufroy – Méthode MEER
  • Téléphone : 06-45-65-64-39
  • Mail : c.maufroy@methode-meer.com

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