Pour avancer sereinement sur son chemin d’évolution, il faut avoir le moins de fardeaux possibles à transporter. En effet, tout comme un randonneur sur son sentier, nous avançons plus vite et plus facilement lorsque nous sommes légers. C’est pourquoi il est souvent nécessaire de se délester de ce qui nous entrave. C’est ce que peut vous aider à faire une lettre de colère.
La lettre de colère
Ah la colère ! Croyez-moi, j’en connais quelque chose ! Parfois je me dis que je suis née en colère ! Ce sentiment qui vous envahit soudain et qui vous fait perdre vos moyens, ce ressentiment qu’on peut traîner durant des années. Vous savez cette petite voix qui vous fait “chcreugneugneuter” dans votre tête avec cette impression que “la situation ne changera jamais”, “que vraiment je ne peux pas le supporter”, etc…
Et bien, c’est cette même colère qui bien souvent nous tire en arrière, nous empêchant d’accueillir la nouveauté dans notre vie. Nous avons envie que les choses changent, mais ce n’est pas possible : il n’y a pas de place à l’intérieur de nous. Car tout l’espace est rempli par cette fameuse colère. Alors, si vous vous en rendez compte, c’est qu’il est temps de vous en débarrasser. En faisant une lettre de colère, vous allez vous autorisez à écrire ce que vous n’oseriez à priori pas dire ouvertement, ou ce que vous retenez consciemment par peur d’exploser et de ne pas réussir à dire les choses calmement. L’idée, c’est de vider son sac. Une fois vidé, le calme va s’installer et vous pourrez reprendre la route.
Comment faire une lettre de colère
Pour faire une lettre de colère, prenez un temps juste pour vous, au calme. Moi j’aime tout ritualiser, alors j’allume une bougie chauffe-plat blanche, je prends quelques grandes inspirations et je m’ancre en imaginant que de grandes racines partent de mes pieds et vont s’attacher au centre de la Terre avec un énorme nœud. Puis je me concentre sur la situation qui me provoque cette colère. Je revis la scène si c’est le cas, je me “branche” sur les sensations que cela me provoque. Bref, “j’appelle” cette colère à moi. Une fois que je sens que je suis prête, je prends une feuille et un crayon et j’écris tout ce que je ressens. Vraiment TOUT. Vous pouvez vous lâcher car personne ne lira jamais cette lettre. Alors, soyez vulgaire s’il le faut, mais sortez tout de vous !
Une fois que j’ai la sensation que je suis plus légère, je prends cette feuille et en conscience, je vais la brûler (dans une cheminée, une casserole, un barbecue). Il ne doit rester que des cendres. Personnellement, j’utilise une casserole. Alors, une fois que je n’ai plus que des cendres, j’ajoute quelques gouttes d’eau et je verse tout le contenu de ma casserole au pied d’un arbre. Ainsi, je confie ma colère à Gaïa, notre Terre Mère.
L’idée c’est vraiment de se lâcher le plus possible, afin de permettre une vraie et profonde libération. Si l’écriture n’est pas une chose facile pour vous, vous pouvez aussi dessiner, ou même juste “gribouiller” ou “barbouiller” une feuille. Quand on est en colère, ça fait du bien aussi ! Et de la même façon vous brûlerez votre “œuvre”. Et pour bien vous libérer, si l’envie vous prend de déchirer la feuille en mille morceaux, de la piétiner, de vous rouler dessus, etc, allez-y !!
Ensuite, je remercie l’Univers et je laisse brûler ma bougie jusqu’au bout.
Quand faire une lettre de libération
Vous pouvez faire cet rituel à tout moment. Mais pour en accentuer les effets, il est intéressant de le faire en lune décroissante (entre la pleine lune et la nouvelle lune). Pour connaitre les prochaine lunes c’est par ici. Et pour connaitre l’influence de la lune dans les rituels, c’est là. Et dans tous les cas, écoutez-vous ! Car vous seul savez ce qui est bon pour vous. Si l’envie de faire une lettre vous prend mais que nous ne sommes pas dans la bonne période de lune, pas de souci ! Libérez-vous, c’est le plus important !
Si vous avez envie d’aller plus loin dans les rituels, mon livre dédié et mon calendrier peuvent vous aider.