Réussir à lâcher prise

Nous le savons tous : il faut lâcher prise ! Oui, mais on a beau le savoir et en être persuadé, ce n’est pas pour autant qu’on y arrive. En effet, on lâche rarement prise juste en claquant des doigts. Pour certains, le lâcher-prise ressemble même à un vrai parcours du combattant. C’est pourquoi j’ai eu envie d’écrire un  petit article sur le sujet afin de vous livrer mes propres réflexions sur le sujet.

Le Lâcher-prise

Si on regarde le Larousse, voici la définition du lâcher prise que l’on y trouve : “cesser de serrer, de tenir ce que l’on avait à la main”. Ainsi, on parle avant tout d’arrêter quelque chose, de ne plus faire quelque chose. Si on transpose cela aux sujets qui nous intéressent; on peut donc extrapoler et dire que lâcher prise c’est cesser de s’accrocher à nos croyances limitantes, arrêter d’avoir des pensées négatives ou encore ne plus tenir de discours qui nous tirent en arrière. Bref, c’est ne plus s’accrocher à ce qui nous empêche d’avancer……

En effet, nous sommes venus nous incarner pour évoluer. Pas pour stagner. Encore moins de reculer. C’est pourquoi il nous est demandé d’avancer, chacun à son rythme, sur notre chemin de vie. C’est aussi pourquoi nous devons nous “délester” de tout ce qui pourrait nous retenir ou nous tirer vers l’arrière. C’est pourquoi il nous faut lâcher prise. Mais alors, si c’est ce qu’il nous suffit de faire pour évoluer facilement sur notre chemin, pourquoi est-ce si dur et difficile de lâcher prise ? Qu’est-ce qui fait que nous peinons tant à y arriver ?

A mon sens, le lâcher-prise est conditionné par deux éléments majeurs : nos peurs et notre foi. En effet, lâcher prise sous entend que nous devons dépasser nos peurs. Ce sont nos peurs qui nous retiennent et nous empêchent d’avancer : peur de ne pas réussir ce nouveau projet, peur de ne plus avoir d’argent, peur de rester célibataire, etc……Mais si on y regarde de plus près, toutes ces peurs peuvent clairement nous paraitre irrationnelles. En effet, elles ne sont que des projections, qu’un potentiel futur, mais que rien ne justifie dans le présent. Quand on a peur de quelque chose qui n’a pas encore eu lieu, on ne fait que s’imaginer des scenarii, des possibles, mais rien de tout cela n’est concret.

Lâcher les peurs irrationnelles

Prenons un exemple : l’entreprise qui m’embauche rencontre des difficultés. Alors, mon patron me propose soit un reclassement ou un licenciement. Et j’ai un projet depuis longtemps en tête de création d’activité. Oui mais, si j’accepte ce licenciement et que j’essaie de lancer mon activité, est-ce que j’arriverai à gagner correctement ma vie ? Est-ce que je ne vais pas “galérer” et regretter mon ancien emploi ? Est-ce tout ça est bien “sérieux” de ma part ? Et si je mettais toute ma famille en difficulté ? Et si à la suite de mon “naufrage” personnel (parce que de toute façon ça ne PEUT pas bien se passer !), mon mari me quittait et qu’il m’enlevait mes enfants ? Et si je finissais sous les ponts ??????

Ne souriez pas, je suis sûre que ce sont des pensées que vous avez déjà eues ! Parce que nous avons tous cette facilité à noircir le tableau, tout le temps en permanence…..Alors qu’on voit bien que toutes ces pensées sont vides de sens, tout simplement parce que PERSONNE ne peut savoir à l’avance ce qu’il adviendra. Alors, pourquoi penser systématiquement que tout va aller de travers ? Pourquoi ne pas préférer penser que TOUT est possible, le meilleur aussi ? Dans mon exemple, si on se disait simplement : oui, je peux réussir et l’Univers me propose un espace, une solution pour mettre ce projet en place. Et oui, cette activité peut être plus lucrative que mon emploi salarié….Ça change tout, non ?

Réussir à lâcher prise

Et bien, se dire ça, c’est déjà lâcher-prise. Pour moi, réussir à lâcher-prise, c’est croire que tout est possible, surtout le meilleur. Entendons nous bien : je ne dis pas qu’il faut être inconscient, et sous prétexte de lâcher prise prendre des risques inconditionnés qui vous mettent en danger, vous et votre entourage. Je dis plutôt que lorsque votre petite voix, là, à l’intérieur de vous, vous propose de prendre un chemin, de la suivre en vous disant que de toute façon, l’Univers vous réserve le meilleur. Qu’il est votre allié. Que l’équipe lumineuse qui vous entoure va s’occuper des “détails” de la mise en place de vos projets : les bonnes personnes sur votre route au bon moment, des synchronicités incroyables, etc….

Nous sommes tous entourés d’une “équipe” de guides et d’anges gardiens. Ils sont là pour nous épauler. Pour moi, ce sont eux qui vous réceptionnent en bas du toboggan du lâcher-prise ou qui accrochent à votre dos un parachute quand vous vous lancez dans le vide de l’inconnu, une fois vos peurs dépassées.

Une foi inébranlable en l’invisible

Oui, mais voilà : nous autres, pauvres petits incarnés, avons un problème de taille : cette équipe est invisible à nos yeux. Nous ne les voyons pas, nous ne les entendons pas. Nous ne pouvons que croire qu’ils sont là et qu’ils nous soutiennent. Mais nous n’en avons pas de preuves tangibles. Alors que nous, les petits terriens, avons besoin de toucher, de voir, de palper, de vérifier. (Dixit St Thomas : “Je ne crois que ce que je vois !)

J’ai récemment eu une conversation très enrichissante à ce sujet avec une médium qui me disait : “mais, enfin, c’est simple de lâcher prise ! Nos guides sont là, toujours pour nous soutenir et nous rattraper”. Oui, mais moi, mes guides je ne les vois pas. Il est certain que lorsque l’on a une preuve aussi concrète de l’invisible, plus rien ne nous fait peur. Nous savons, tout le temps que nous sommes soutenus. Alors, quelles peurs pourraient bien nous empêcher d’avancer ?

Mais pour nous, “non voyants”, il ne nous reste qu’une possibilité : la FOI. Il nous faut avoir une foi inébranlable en l’invisible, et accepter tout cet Univers sans en avoir de preuves tangibles. Nous devons croire, croire et croire encore. Oui ils sont là, même si nous ne les voyons pas. Oui ils nous guident même si nous ne les entendons pas. Cependant, nous pouvons communiquer avec eux malgré tout : en nous adressant à eux tout simplement. Et de leur côté, ils nous enverrons des symboles, des signes, des messages et des synchronicités.

Mais avant tout, nous devons croire en notre potentiel. Nous avons en nous un outil incroyable : notre capacité à créer. Tels des alchimistes, nous pouvons à partir de rien ou presque, créer des situations, des évènements, des lieux, des espaces qui nous correspondent. Nous pouvons créer la vie qui nous convient, celle qui nous permettra d’être sur notre chemin de vie. La vie qui nous offrira la possibilité d’allumer notre petite lumière interne qui elle même jaillira sur les autres…..

Mon expérience personnelle

Et tout ceci, je peux vous certifier que je l’expérimente au quotidien ! En effet, j’ai créé différentes activités professionnelles par exemple, toujours en écoutant ma petite voix intérieure. De l’extérieur, cela pouvait sembler, à chaque fois, “risqué”. Mais entre ce que je sais de moi et de mes capacités de travail et ce que je ressens au fond de moi, je me suis toujours écoutée. Et j’ai toujours lâcher prise. J’ai toujours eu la foi. Si je le “sens bien”, je fonce ! Et honnêtement, je n’ai connu que très peu de “ratés”….

Au quotidien, quand quelque chose ne va pas aussi vite que je le souhaite, ou que les évènements ne s’enchainent pas comme moi je le veux, je me demande systématiquement si je peux faire “mieux” que ce que j’ai déjà fait, mis en place, agi, etc… Si je ne peux pas faire mieux, il n’y a alors plus qu’à lâcher prise, puisque que je ne peux rien faire de plus…. Et en général, comme par magie, les choses arrivent d’elles-mêmes… Car plus on va se concentrer sur ce qui ne va pas, plus on va “chcreugneugneuter” sur la situation en râlant, alors plus on va la cristalliser et la bloquer. Plus vous restez là, à contempler une situation sur laquelle vous n’avez pas prise, plus cela va vous agacer et plus vous enverrez d’énergie négative à la situation. Vous savez, c’est comme quand vous restez “planté” devant votre four à attendre que votre gâteau cuise. Ca ne va pas assez vite, vous avez faim ou êtes pressé de partir de chez vous. Oui mais, votre gâteau, lui ne cuira pas plus vite. Alors vous allez peut-être mettre le four plus chaud et, au final, vous allez certainement “carboniser” ce gâteau qui semblait vouloir être si bon….Par contre, si pendant qu’il cuit, vous êtes occupé à faire autre chose, que vous l’oubliez presque, il va cuire, selon le temps qui lui est nécessaire, sans brûler. Et vous, vous ne serez pas stressé devant la lenteur de sa cuisson. Bref, tout ira bien !

Alors, si vous avez envie que votre vie soit douce et en adéquation avec ce que vous êtes venu expérimenter, je vous conseille d’écouter votre petite voix, de vous délester de vos peurs et d’avoir une foi inébranlable en l’équipe lumineuse qui vous entoure. Et vous verrez, tout ira pour le mieux !