Lorsque nous nous incarnons, notre âme accepte le “contrat d’incarnation” que lui propose la Source. Notre âme décide donc de venir expérimenter la matière et, pour se faire, prévoit les grandes lignes de son incarnation. Bien souvent, j’entends dire que nous avons une mission d’âme, une seule et unique, qui correspond à notre incarnation présente. Mais il me semble beaucoup plus juste de dire que nous avons différentes missions d’âme à accomplir. Je dirais plus précisément que nous avons deux grands types de missions d’âme à réaliser.
Les missions d’âme d’accomplissement
Pour prendre des exemples, nous pourrions dire que réussir à construire une famille ou créer une association pour aider les plus démunis peuvent faire partie de ces missions d’âme. Si on prend mon deuxième exemple, on peut supposer que nous avions envie d’expérimenter l’altruisme et que le fait de créer et d’animer cette association nous permet de vivre pleinement cette mission, de l’accomplir.
Si je prends mon exemple personnel, il me semble clair qu’écrire et accompagner les autres en “utilisant” l’invisible est une de mes missions d’accomplissement. Je n’avais pas d’écueil majeur à sa réalisation. Je suis même arrivée dans cette incarnation plutôt bien “connectée”. Je me suis “fermée” comme la plupart des enfants de 6 ou 7 ans, mais mes guides ont tout fait pour que mon ouverture à l’invisible se produise de nouveau afin que je puisse œuvrer comme prévu. Pour la petite histoire, dans mon thème astral, il est clairement dit que je suis amenée à “écrire sur ce qu’il se passe de l’autre côté du voile”…..Je suis donc bel et bien sur une de mes grandes missions d’âme d’accomplissement.
Les missions d’âme de dépassement
Le deuxième type de mission d’âme que nous pouvons venir expérimenter sont les missions de dépassement. Ces missions sont plus difficiles à réaliser car elles nous demandent de dépasser, de surmonter des obstacles avec lesquels nous sommes venus nous incarner. Parfois ces obstacles nous sont légués par nos vies antérieures.
Je suis devenue maman sur le tard, j’avais 38 ans. Il est vrai que j’aurais pu devenir maman avant, mais la vie en a voulu autrement. La vie ? Je pense aujourd’hui que c’est plutôt dû au fait que je devais dépasser certains obstacles. Je vais tout reprendre depuis le début. Je suis née grâce à un traitement hormonal par piqûres. Toute mon enfance j’ai entendu ma mère expliquer ses difficultés à m’avoir, ses fausses-couches récurrentes et j’ai grandi avec l’idée que les enfants se faisaient grâce à des piqures…..Je suis devenue adolescente et il s’est avéré que je me suis incarnée avec une malformation vaginale, une “cloison vaginale transverse”. Cette malformation (franchement rare !) ne me permettait aucun rapport sexuel car mon vagin était littéralement “fermé”. Il a fallu m’opérer pour me permettre d’avoir une vie normale de femme. Et donc m’offrir par la même occasion la possibilité de devenir mère. Si j’étais née à une autre époque, cette possibilité n’aurait même pas exister….
Devenir femme, devenir mère
J’ai donc eu une vie de femme et ai rencontré différents compagnons. Mon tout premier grand amoureux, rencontré à l’adolescence et avec qui j’ai une relation pendant 8 ans m’a finalement quittée car il s’est rendu compte qu’il était homosexuel. Il est donc clair que ce n’est pas avec lui que j’aurais pu faire des enfants. Ensuite, je suis restée quelques années avec un homme beaucoup plus âgé que moi qui était déjà père de deux enfants qui avaient presque mon âge. Là aussi, évidemment, pas de bébé envisageable. Ensuite, j’ai rencontré mon ex-mari qui, lui, était totalement stérile. Nous avons tenté des fécondations in vitro, des ICSI, plus précisément, sans résultat. Nous nous sommes quittés sans être devenus parents. Puis j’ai rencontré mon compagnon actuel à qui il a fallu 6 ans pour que l’envie de devenir père apparaisse. Donc, si on résume, je me suis incarnée avec l’incapacité physique de devenir maman, j’ai grandi avec l’idée que faire un bébé était très difficile, puis j’ai été attirée par des hommes avec qui il était impossible de concevoir un enfant…Intéressant, n’est-ce pas ? Et pourtant, l’envie a toujours été présente. J’ai toujours eu envie de devenir mère. Le fait d’être enceinte ne m’a jamais vraiment séduite, mais le fait de devenir maman oui.
Avant de tomber enceinte de mon fils, j’ai fait une première fausse-couche. Puis, enfin, mon fils est arrivé dans mon ventre. Mais la grossesse a été difficile (4 mois de nausées aiguës et de vomissements, évanouissements fréquents, contractions tout le troisième trimestre) et pas franchement épanouissante. Je n’ai pas aimé être enceinte. Je me sentais mal, pas à ma place, emprisonnée, et, en plus, ma connexion m’avait quittée ! Je ne ressentais plus rien, je ne recevais plus aucun message. Je me sentais pleine physiquement, mais vide spirituellement…..L’accouchement aussi a été compliqué : mon fils était en retard sur le terme, il a été provoqué, j’ai eu 24 heures de contractions mais mon col ne s’est jamais ouvert (tiens, tiens, encore mon corps qui se “ferme” et m’empêche de devenir maman…). Finalement, mon fils est né par césarienne en urgence……Et depuis, j’ai refait 2 fausses-couches.….Bref, ça ressemble un peu à un parcours du combattant, même si je dois avouer que ce n’est pas comme ça que je l’ai vécu. C’est aujourd’hui, avec le recul que je m’aperçois de tout ce cheminement compliqué.
De la fasciapulsologie à la guérison d’âme
Depuis plusieurs mois, je suis suivie en fasciapulsologie par Hélène. Elle m’a beaucoup aidée à me reconnecter à mon corps après ma césarienne et participe au fait que j’ai de moins en moins de douleurs récurrentes. Mais, malgré ces séances et celles de mon ostéopathe, je continuais à souffrir dans le bas de mon ventre. Ces douleurs, par ricoché, me provoquaient des lombalgies fréquentes. Je reprends donc un Rendez-vous avec Hélène pour voir ce qu’il se passe. A la fin de la séance, elle met son doigt juste là, précisément sur ma douleur. Tout mon corps s’en est trouvé irradié de douleurs ! Je souffrais mais je me suis tout de suite dit : “ça y est, on a touché le cœur de l’oignon” !!
Les jours qui ont suivi, j’ai commencé à être malade. J’ai eu une très grosse bronchite accompagnée de glaires terribles. Puis, j’ai enchainé avec 10 jours de diarrhée aiguë. Et des plaques de boutons sont apparues sur mes bras. Bref, mon corps évacuait, se vidait par tous les bouts !! J’ai même eu la sensation que je me vidais de mon énergie vitale…..J’ai bien cru que je partais de l’autre côté ! Mon fils, de son côté a aussi développé des plaques de boutons….
L’héritage des vies antérieures
Nos différentes missions d’âme
Ce sont ces expériences qui me font clairement dire aujourd’hui que nous n’avons pas qu’une grande mission de vie mais que nous en avons plusieurs à accomplir. Certaines nous demandant des ressources et un courage bien particuliers. Nos grandes missions communes sont de déposer notre lumière dans la matière et d’utiliser notre pouvoir créateur. Ensuite, chacun, avec ou sans obstacle, devra accomplir ce qu’il a prévu d’entreprendre dans son incarnation.
Alors, je suis curieuse de savoir : et vous ? Avez-vous aperçu l’une de vos missions d’âme, qu’elle soit d’accomplissement ou de dépassement ?