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Nettoyer, libérer, avancer !

chemin-d-evolutionNous sommes actuellement dans une période de profond changement. Tout nous pousse à évoluer, à avancer sur notre chemin d’évolution personnelle et spirituelle. Mais cette évolution ne se fait pas toujours dans la douceur, surtout quand on a la tête dure ! Je viens d’en faire l’expérience.

Je suis l’heureuse maman d’un petit garçon de 4 ans et demi. Et depuis fin août, également d’une adorable petite fille. Cette deuxième grossesse arrive après 4 fausses couches. La maternité et moi, c’est une longue, grande et vieille histoire ! En effet (je raccourcis ici car ce sont des choses que je vous ai déjà racontées, je ne voudrais pas radoter !), karmiquement j’avais un gros travail à faire pour réussir à devenir maman : j’ai été un avorteur au moyen-âge et depuis, j’enchaîne les vies compliquées en lien avec la maternité : je meurs en couche, on vole mon bébé, je suis un fœtus et je meurs dans le ventre de ma mère, etc…. Dans mon transgénérationnel aussi il y avait pas mal de choses qui me ramenaient à ce dossier : la première femme de mon arrière grand-père qui meurt en couche par une nuit de tempête de neige (le médecin qui est venu la secourir est mort aussi…), ma grand-mère qui a perdu un bébé à 8 mois de grossesse, ma mère qui a fait beaucoup de fausses couches avant de réussir à m’avoir, etc…

Une vie pour nettoyer les autres

Mais visiblement, j’ai décidé avant de m’incarner que dans cette vie présente, je prendrai le problème à bras le corps pour m’en libérer. Pour bien me mettre sur la piste dès le départ, je suis née avec une malformation gynécologique et avec un utérus rétro versé (je suis ce qu’on appelle une “fille DYS”, un bébé né grâce au Distilbène, médicament donné aux futures mamans, comme la mienne qui enchaînaient les fausses couches. Jusqu’en 1977, quand on s’est aperçu qu’il provoquait aussi de graves malformations….). Et ce remède a aussi apporté une modification de la texture de mon col qui m’a fait enchaîner les fausses couches. Évidemment, pour corser le tout, j’ai eu pas mal de déboires amoureux, toutes mes “vraies” histoires (hormis l’actuelle) ne me permettant pas d’avoir d’enfant….Bref, tous les indices étaient là depuis le départ pour me montrer que c’est “LE” dossier à traiter en priorité dans cette vie.

Alors, en bon petit soldat, j’ai fait tout un tas de nettoyages, de prises de conscience, de séances en tout genre, etc.. pour avancer sur le sujet. Et ça a visiblement payé puisqu’il est 4h27 du matin et que je suis réveillée parce que je viens de donner un biberon à mon bébé joli ! Et pourtant…

Le dossier n’était toujours pas clos ! En effet, la semaine dernière, je me suis retrouvée aux urgences avec un sein hyper douloureux et dont il ne sortait plus de lait (pourtant il était rempli, je le sentais bien!) et tous les symptômes de la grippe. J’ai passé une journée sous 4 couettes sans réussir à me réchauffer ! Verdict : Mastite. Pour celles qui y sont passé, je sais d’avance que vous allez compatir ! Des douleurs horribles ! Tirer son lait en hurlant de douleur et en pleurant toutes les larmes de son corps ! Vraiment une épreuve physique à traverser…

Les causes émotionnelles, la piste à suivre

Alors, comme à chaque fois qu’il m’arrive quelque chose dans mon corps physique, je suis allée chercher la symbolique de la mastite afin de comprendre l’origine émotionnelle du problème. Pour ça, j’utilise le “Grand dictionnaire malaises et maladies” de Jacques Martel, une bible pour moi ! Et cette mastite me ramenait à mon histoire avec ma propre maman. Histoire difficile, compliquée. Nos rapports sont houleux depuis toujours. Nous ne nous comprenons pas. Nous sommes totalement différentes, si ce n’est opposées. Et je ressens une profonde colère à son égard. Comme j’ai fait là aussi pas mal de boulot sur le sujet, je pensais que le dossier était clos. Que néni ! Cette mastite m’a renvoyé le dossier en pleine figure ! Quand j’ai lu la symbolique de la mastite dans ce livre, j’ai tout d’abord senti la chape de plombs sur mes épaules (que je ressentais depuis le début des symptômes), s’envoler. Je comprenais, je venais de mettre le doigt sur le “vrai” problème. Puis, le lendemain, une très grosse colère envers ma mère est remontée. Une grosse, énorme et violente colère ! Mon cœur était haineux. L’Univers me mettait sous le nez tout ce qu’il me restait à libérer.

Car il est là le souci avec nos rancœurs coincées là, au fond de nous : elles nous empêchent d’avancer ! Et en ces temps de profond changement, surtout quand on a déjà fait un travail sur soi, on ne peut plus se mentir : les dossiers “planqués” sous le tapis remontent à la surface. Le nettoyage et la libération sont obligatoires, on n’y coupera pas ! C’est vraiment ce que j’ai ressenti. Presque comme un ultimatum : “ma grande, soit tu te libères (enfin et définitivement !) de ce dossier, soit tu restes là à stagner avec ton cœur qui se nécrose !”

Libérer, libérer, libérer

Alors, j’ai pleuré, j’ai écrit une lettre dans laquelle j’ai laissé toute ma colère se déverser et je l’ai brûlée. J’ai fait une lettre de libération et les bonshommes allumettes. J’ai demandé à mes guides de m’aider à mettre de la lumière sur cette histoire. Bref, j’ai pris le dossier à bras le corps et j’ai décidé que cette fois ce serait la bonne ! Après avoir fait tous ces petits rituels, je me suis sentie légère comme jamais ! Et mon sein nettement moins douloureux ! Évidemment, dans la matière qui est dense, il faut plus de temps pour que les choses se mettent en place, mais le travail avait clairement commencé. Aujourd’hui, mon sein reste un peu douloureux, mais je suis clairement en guérison.

Le plus rigolo, c’est que le lendemain, je me suis allongée sur mon lit, sur le dos, les bras en l’air tenant mon téléphone pour répondre à une amie qui me demandait quand j’allais aller chez mes parents. Ma première pensée n’a pas été lumineuse du tout et je m’apprêtais à répondre quelque chose de pas très sympathique. Devinez ce qu’il s’est passé ? Mon téléphone m’a “glissé” des mains pour tomber juste sur ma pommette, sous mon œil. Et je me retrouve depuis avec un coquard ! J’ai très bien entendu le message : si tu veux vraiment te libérer de ce dossier, il te faut y mettre de la lumière à chaque occasion !

Une période de profond changement

La période actuelle ne nous laisse pas le choix : soit nous libérons et nous avançons, soit nous nous engluons. C’est vraiment l’expérience que je viens de vivre. La chance que nous avons, c’est qu’on nous envoie toutes les pistes nécessaires pour savoir quel dossier travailler ! Alors, si vous êtes actuellement dans une situation difficile, demandez-vous ce que cette difficulté vient réveiller en vous et ce que cela vous demande de laisser derrière vous pour avancer sereinement. Vous allez voir, c’est absolument magique !

Et ce qui est rigolo, c’est que le lendemain de ma journée de rituels, 3 de mes amies disons “connectées”, m’expliquaient qu’elles aussi ont vécu la même chose : de violentes colères qui remontent avec cette “obligation” de lâcher et de libérer de vieux dossiers qui semblaient pourtant déjà réglés. Alors, n’hésitez plus ! Libérez-vous !

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