La puissance de l’énergie du Pardon – les anecdotes de Corinne
Mademoiselle Bien-être
Corinne Briche, énergéticienne et guérisseuse va régulièrement nous proposer des articles en lien avec son travail et le monde invisible. Merci à elle !
Je voudrais vous partager une expérience lors d’un soin que j’ai fait récemment.
Je vais vous expliquer la puissance du Pardon, qui n’est pas juste un mot, mais véritablement une aide puissante pour la guérison. Cette personne s’est adressée à moi car elle sentait au départ des blocages professionnels. Tout ce qui émergeait d’elle, dans sa créativité professionnelle, n’était pas du tout dans ses énergies, ni dans ses mots ou ressentis. Elle pouvait sentir sur elle comme une présence, un poids et, à certains moments, des vibrations sur les parties intimes de son corps, à l’endroit où l’entité avait été abusée, allant même jusqu’à une baisse complète de sa libido.
Une incorporation
Du coup, elle se demandait s’il était possible que ce soit un blocage karmique dans une autre vie qui se présentait à elle, et dans ce cas, qu’il était temps de travailler dessus pour s’en libérer. Pendant que j’écoutais son récit, je voyais sur son dos, de plus en plus précisément, comme une grosse tâche noire, qui partait de son coccyx, s’étalait sur toute la largeur du dos, pour terminer son accroche jusque dans sa nuque. Une fois qu’elle eût terminé, je la « tranquillisais » en lui disant que ce n’était pas du tout une vie karmique qu’elle devait travailler mais une mauvaise énergie, féminine, qu’elle avait sur le dos dont elle devait se débarrasser. Cette entité, qui l’avait incorporée, allait jusqu’à lui faire croire que son histoire, ses souffrances et son mal-être étaient les siens.
Combattre l’entité
Ma cliente m’expliqua qu’elle avait demandé de l’aide à des personnes compétentes, qui avaient essayé de combattre cette entité. En vain, puisqu’elle était toujours sur elle. Elle m’a même dit qu’elle était prête à négocier avec elle pour arriver à trouver un semblant de tranquillité : “peut-être que si j’accepte sa présence et que je reste gentille avec elle, elle me fichera la paix”. Et bien, non ! En fait, comme pour les êtres humains, lorsqu’une entité est aigrie, violente, en colère et qu’elle n’a pas pu élever son âme dans la lumière, il faut comprendre qu’elle est en grande souffrance, dans la plupart des cas. Comme je me suis connectée à elle, j’ai tout de suite eu comme de grosses angoisses et surtout une forte envie de pleurer. J’ai alors pu comprendre que si cette entité s’était accrochée à ma cliente, c’était tout simplement parce qu’elle avait besoin d’aide et que la seule façon possible pour elle, de le lui faire comprendre, avait été de s’accrocher à elle, de lui faire vivre, tant au niveau émotionnel qu’au niveau physique, ce qu’elle avait vécu et qui l’avait empêchée d’accéder à des plans supérieurs.
Un travail collaboratif
J’expliquais également à ma cliente que la cause de sa fatigue chronique était due au fait que cette entité avait besoin de beaucoup d’énergie pour manifester tout cela dans la matière, qu’elle la pompait 24h/24 sur son dos pour pouvoir y rester accrochée. Ce que je voulais élargir avec elle, c’était la façon dont nous allions nous y prendre pour la décrocher et la faire monter. Oui NOUS ALLIONS NOUS Y PRENDRE, car tout travail s’opère en partenariat avec le monde divin (céleste et terrestre), le thérapeute, le client, l’entité, et surtout la cause. Comprenant que cette entité était dans la méfiance et la peur, délicatement, je me suis connectée aux énergies de Marie, pour me laisser incorporer par toute sa douceur pour qu’à mon tour, je puisse envelopper cette entité de cette douceur et de cet amour, dans le non-jugement de son histoire, afin qu’elle se sente en confiance et puisse me faire le récit de ce qui l’avait empêchée de s’élever. Elle m’expliqua qu’au Moyen Âge, alors jeune servante de 16 ans dans une famille aisée, le maître des lieux, un homme rustre, de forte carrure et très grand, l’avait rouée de coups pour l’affaiblir et pouvoir lui faire subir les pires atrocités sexuelles, la violer. Il finit par la tuer, sans que personne dans l’entourage ne vienne lui porter secours. J’expliquais à ma cliente que si elle avait attiré cette entité avec cette expérience, cela indiquait qu’elle-même, dans la lignée des femmes qu’elle avait été sur d’autres plans, avait aussi subi cette expérience et qu’en travaillant sur l’histoire de l’entité, nous allions travailler simultanément sur la mémoire de cette femme bafouée qu’elle portait en elle.
La puissance de l’énergie du Pardon
Pour faire un travail de pardon, il faut être deux : la victime et le bourreau.
Après avoir parlementé et expliqué à l’entité pour quelle raison son âme, d’un commun accord avec son bourreau, avait décidé d’expérimenter tout cela, elle se calma et accepta qu’il soit présenté devant elle. Elle ne fût pas du tout apeurée car il n’avait plus rien d’un bourreau ; c’était plutôt un être complètement honteux, tête baissée et épaules tombantes, traînant les pieds, accompagné de ses guides et anges pour l’encourager à demander pardon. Plus j’enveloppais d’amour l’entité, plus je lui faisais monter son taux vibratoire, ce qui lui permettait de n’être qu’amour et de voir dans son bourreau toutes les souffrances qui avaient pu l’amener à devenir un monstre. A son tour, pour permettre à ce bourreau de trouver en lui la lumière et de continuer à la cultiver, elle accepta son pardon et déposa dans son cœur de sa lumière. Après cela, chacune des entités put accéder à d’autres plans.
L’acceptation du pardon
En parallèle à ce travail, ma cliente ressentit dans son corps tout ce qui avait lâché et, de ce fait, lui permettait de se retrouver avec elle-même ainsi que dans son féminin sacré. Je terminais la séance sur elle par un réalignement car son corps énergétique était tout voûté sous le poids de l’entité qu’elle avait porté pendant plusieurs mois. J’effaçais toutes les empreintes des maux de l’entité sur son corps physique, pour finir par un nettoyage et rééquilibrage des chakras afin de permettre à l’énergie de circuler correctement en elle. Grâce à l’acception du PARDON, ce travail s’est fait dans la douceur, l’amour, et chacun a pu lâcher le poids de sa souffrance. Lorsqu’on comprend quelles ont été les causes de la souffrance, faire un travail sur le pardon peut être plus facile, pour nous en libérer.