Catégories Vivre en conscience

Hyperempathie et êtres décédés


hyperampathie

hyperempathieRégulièrement, j’ai la “visite” d’êtres décédés. La peur panique qui m’envahissait les premières fois a cédé la place à une bienveillance de ma part. C’est pourquoi, libérée de mes peurs, j’ai envie de partager ces expériences avec vous aujourd’hui. J’espère aussi pouvoir rassurer quelques lecteurs sur le fait qu’ils ne sont pas fous s’ils ressentent toutes ces choses…

Un “R”éveil brutal

Si vous me suivez depuis un moment (merci au passage !), vous savez que je suis une “hyperempathique” : je ressens ce que les autres autour de moi ressentent. Ce qui n’est pas toujours très sympa à vivre, je vous l’avoue…Je ressens leur tristesse, leur joie, leurs doutes, leur peur ou leur gratitude…C’est surtout déstabilisant dans les lieux publics, au milieu d’une foule : j’ai la sensation d’être une radio FM mobile qui change de fréquence dès que je passe d’une personne à une autre….C’est très curieux comme sensation.

Mon ouverture à ces ressentis s’est faite très brutalement : un jour, j’accompagnais mon ami à une messe dans une église. J’ai mis un pied dans cette église, et je me suis mise à ressentir tous ce que les autres ressentaient et à entendre tout ce qu’ils pensaient ! Je suis restée tétanisée sur le banc sur lequel j’ai, malgré tout, réussi à m’asseoir, blanche comme un linge, en attendant juste que ça s’arrête….De ce jour là, ça ne m’a plus quittée, mais ça s’est adouci : je n’entends plus que très rarement les pensées des autres, par contre je ressens. Mais, j’arrive à le contrôler de mieux en mieux.

Hyperempathie face aux êtres décédés

hyperempathie-fillettePendant les jours qui ont suivi cette ouverture brutale, des tas de souvenirs de mon passé ont resurgi. Je me revoyais assise sur le sol de ma chambre, à l’âge de 3 ou 4 ans, formant une ronde avec des êtres que je voyais en noir et blanc, à priori tous adultes et habillés pour certains avec des vêtements complètement en décalage avec notre époque…Ou encore dans la cour de l’école, assise sur un banc avec là aussi mes “amis imaginaires”….Je me souviens d’ailleurs que l’institutrice disait régulièrement à ma mère qu’elle me trouvait “trop sage” pendant les récréations. Mais, moi j’étais en fait en grande discussion avec mes copains sans couleur ! Ou encore, cet avion de la Grande Guerre que je voyais passer systématiquement ou même endroit, dans le ciel, chaque fois que je me trouvais là, sur telle route…

Et comme beaucoup d’enfants qui “voient”, je me suis fermée en grandissant; jusqu’à ce fameux “r”éveil brutal.

Cimetière des esclaves

cimetiere-esclaves
source : http://www.guadeloupensites.com

Une des expériences les plus marquantes que j’ai vécues adulte s’est déroulée en Guadeloupe. Je m’y trouvais en vacances. Et, je ne sais pas comment, ni pourquoi, j’ai eu envie de visiter le cimetière des esclaves…Je ne savais même pas où le trouver. Mon compagnon qui est pourtant originaire de cette île n’en savait rien non plus. Nous finissons par trouver des indications et nous partons donc à la recherche d’un chemin en bord de route. Nous commençons à l’emprunter. J’ai à ce moment commencé à me sentir mal : je respirais moins bien, je me sentais oppressée. Nous nous garons, car la suite se faisait à pied. Il n’y avait aucun panneau d’indication et pourtant, je savais par où aller, comme si je connaissais déjà ce chemin. Nous nous enfonçons donc dans la forêt.

Plus j’approchais et plus je me sentais mal. J’avais l’impression que des mains m’étranglaient, cherchaient à m’étouffer. Je n’arrivais plus à parler.

autel-vaudou
source : http://www.horizon-guadeloupe.com

Nous arrivons enfin au cimetière. C’est un cimetière typique : les tombes sont juste des amas de terre et des coquillages blancs entourent chaque sépulture. C’est aussi, à priori, un lieu de culte vaudou. Un rituel avait du avoir lieu la veille : un petit autel était dressé avec des bougies, des coquillages, des fleurs et un coq égorgé.

Une fois arrivée là, je n’ai plus pu bougé. J’étais pétrifiée. On m’étranglait. Et surtout, j’entendais cette voix qui disait : “on m’a enterrée vivante !”…..Je suis devenue livide ! Mon compagnon qui lui aussi commençait à se trouver mal m’a attrapée sous son bras et nous sommes repartis. J’ai mis des heures à m’en remettre. J’ai pleuré, j’ai suffoqué, j’ai crié….Et une fois la crise passée, j’ai voulu comprendre. Je savais que je n’étais pas folle, mais que mon hyperempathie s’était de nouveau manifestée! Et il y avait donc forcément une explication.

Cette explication, je l’ai eue quelques jours plus tard, une fois rentrée en Métropole. J’ai fouillé le net des soirées entières à la recherche de récits sur ce lieu. Et finalement, j’ai fini par trouver : ce cimetière se trouve en haut d’une falaise, sur une ancienne “propriété de maitres”. Un des esclaves de ce maitre était particulièrement virulent et récalcitrant. Pour le punir, le maitre lui a imposé le sévisse suivant : il l’a enfermé dans un tonneau transpercé par des lames de couteaux et l’a jeté du haut de la falaise, là où se trouve le cimetière. L’esclave est bien sûr décédé. Mais, la légende dit qu’il serait revenu hanter le maitre en lui disant que son fils subirait le même châtiment que celui qu’il lui a imposé et que sa femme serait enterrée vivante. Le lendemain, on a retrouvé le corps de son fils, sur la plage, lacéré de coups de couteaux; et sa femme a disparu……

J’ai donc à priori été en contact avec le “fantôme” de la femme du maitre, des siècles plus tard……Et j’ai ressenti ce qu’elle a du ressentir au moment de sa mort. C’était donc bien une fois encore un “tour” que me jouait mon hyperempathie.

Michèle, la pendue

J’ai un être décédé qui vient me rendre régulièrement visite. Je l’appellerai Michèle. Un jour, au travail, devant mon écran, très concentrée, je sens un poids sur ma nuque, comme si on me déposait un vêtement lourd sur les épaules. Et j’ai su immédiatement qu’il s’agissait de Michèle. C’était une amie de mes parents qui s’est suicidée en se pendant, alors que je n’étais encore qu’une enfant, il y a donc une trentaine d’années. Je ne l’ai que peu connue et nous ne parlons jamais d’elle. Mais je savais que c’était elle ! Je n’avais pourtant aucune raison de penser à elle à ce moment là, c’est ce qui me conforte dans l’idée que je ne me trompe pas : c’était elle. Je lui ai alors dit que, là, ce n’était pas le moment pour moi, qu’elle revienne un autre jour quand je serai seule, et surtout pas au travail ! Je ne me voyais pas en train de commencer une discussion du genre : “Alors, c’est comment là-haut?” devant mes collègues…..Situation incongrue !

hyperempathieElle n’est pas revenue tout de suite, mais régulièrement, elle passe me voir. Je ressens ce poids sur ma nuque, et je SAIS que c’est elle. Mon hyperempathie me fait ressentir son énergie. Je lui ai parlé il y a quelques jours, pour lui dire qu’il serait temps, peut-être de passer de l’autre côté, que personne ne lui en veut, qu’on comprend son geste. J’ai ressenti qu’elle voulait que je lui parle de son fils. Je n’ai pu que lui dire que je ne savais pas vraiment ce qu’il est devenu….Et depuis, j’ai la sensation d’être plus légère. Est-elle passée de l’autre côté ? Est-ce qu’elle est simplement allégée d’un fardeau et que c’est ce que mon  hyperempathie me fait sentir à moi aussi ? Pour le moment, je n’en sais rien.

La peur de l’embryon

Une autre fois marquante est celle où je me suis retrouvée chez mon amie Astrid. Sa nièce, Laura, que je connaissais pas était présente également. Je ne savais pas pourquoi, mais je ressentais au fond de moi qu’il fallait que je passe chez Astrid, absolument, ce jour là !

Nous commençons à discuter, l’heure du déjeuner approche et Astrid et Laura vont dans la cuisine préparer le déjeuner. Je reste dans le salon à mettre la table. J’entends alors une toute petite voix me dire : “J’ai peur! J’ai peur ! C’est trop tôt ! Je ne veux pas partir maintenant !”. J’avais la sensation d’entendre un bébé, ou peut-être un embryon….Mes amies reviennent, la voix se tait. Laura, la nièce d’Astrid va dans la salle de bain et là, Astrid me dit : la pauvre, mardi elle se fait avorter; elle est tombée enceinte par accident et ne se sent pas du tout capable de le garder…..

Et voilà ! Ceci expliquait donc cela ! J’étais donc en contact avec cet embryon (son âme ?) qui sentait sa mort arriver…..Quand je me suis de nouveau trouvée seule dans la pièce, je lui ai expliqué qu’il ne devait pas avoir peur, que ce qui lui arrivait était juste, qu’il avait même décidé de le vivre en s’incarnant. J’ai alors senti une grande sérénité m’envahir…Là encore, non seulement, je “captais” l’âme, la personne, mais mon hyperempathie me faisait en plus ressentir les mêmes choses qu’elle….

Le papillon

hyperempathie-papillonsCes situations sont les plus marquantes et les plus “dures” que j’ai pu vivre du fait de mon hyperempathie. Mais il m’est arrivé aussi, très récemment, d’être présente à un enterrement et de ne ressentir que de la légèreté et du bien-être. En fait, si je me mettais sur la fréquence des gens présents et tristes, je me mettais à pleurer. Mais si je me “calais” sur l’énergie du défunt, je me sentais légère comme une plume, le cœur rempli d’amour. D’ailleurs, lorsque je regardais son portrait posé près de son cercueil, j’avais à chaque fois l’impression qu’il me disait : “t’as vu ? Je leur ai encore fait une bonne blague !!” et de l’entendre rire.

Et , à la fin de la cérémonie, un papillon est passé au-dessus de la tête de chaque personne présente, comme s’il venait nous faire un dernier adieu avant de s’envoler définitivement…

Hyperempathie au service des défunts ?

Alors, certains jours, je m’interroge : pourquoi est-ce que je capte tout ça ? Pourquoi cette hyperempathie fait partie de ma vie ? Est-ce que j’ai un rôle à jouer envers les défunts ? Mais, très rapidement, je me rappelle deux choses : la première, c’est que de toute façon, j’ai décidé de vivre ce que je vis aujourd’hui avant de m’incarner. Me dire que c’est mon choix me permet réellement de mieux l’appréhender et l’accepter; et me renforce aussi dans l’idée que nous vivons ce que nous sommes capable de vivre et de supporter. Et la deuxième, c’est que je suis persuadée que cette hyperempathie se développera et s’affinera doucement, parce que c’est ce que je demande. Je n’ai pas envie de me retrouver “de l’autre côté” en permanence. Je suis quelqu’un de plutôt bien ancrée, et je compte bien le rester !

Mais je suis curieuse, et du coup, j’aimerais bien savoir : vous avez vous aussi des contacts avec des défunts ? Vous “captez” aussi ce qu’ils ressentent ? N’hésitez pas à partager ici vos expériences. Elles seront accueillies sans aucun jugement !

1 commentaire

Laisser un commentaire

66 + = 67

  • Bonjour.Je vais vous résumé mon approche avec la mediumnité. Je suis hypersensible, je ressens les personnes +++.
    Je suis née stressée et angoissée. Ma maman était enceinte de moi quand sa grand-mère qu’elle adorait est décédée. Ma maman n’a pas pu assister à son enterremrent car elle devait accoucher de moi. Quand j’étais bébé et petite je me griffais à sang. Je dormais le jour et j’etais réveillée l1 nuit. J’avais ressenti l3s émotions de ma mère en étant dans son ventre. Ensuite, je voyais des ancêtres dans le miroir du placard de mes arrière grand-patents avant l’age de 7 ans. J’ai été attiree par mon plus jeune âge par la magie blanche et la divination, l’au-delà. A la bibliothèque, j’emprintais des livres ésotériques. J’étais une enfant calme et timide. Je ne me souviens plus trop de cette période. Là où ça c’est réellement mis en place pour moi c’était à mes 14 ans.Une dame d’une soixantaine d’année s’approche de moi dans un parc et me parle de ma grand-mère médium, de mon arrière grand-mère médium et des dons de passation dans ma famille… Du magnétisme du côté de mon père.Elle me disait que la roue allait tourner pour moi et que quand elle est passée à côté de moi, elle avait eu des frissons. Bref, à 14 ans on est naïf donc j’avais tracé mon chemin sans prendre ses coordonnées de cette dame. La même année j’ai eu des informations venant d’en haut, un conseil. 5 ans plus tard je fais confirmer à ma mère ce que la voyante m’a dit… C’est positif. J’ai commencé à tirer les cartes à l’âge de 17 ans avec des ressentis +++. Pas de flash ni de visions mais des mots qui viennent se coller dans ma mémoire, que je dois transmettre. Je suis un canal. Maintenant, j’ai 30 ans. Mes expériences de vie, de mediumnité et cartomancie m’ont amenées vers mes propres croyances. Je sais aujourd’hui que je dois aider, apaiser et consoler les âmes en peine et les Coeurs blessés. Je fais aussi des prières pour apaiser les maux physiques et psychiques des personnes. Je fais cela par bouche à oreille. Je souhaite rester dans l’humilité et rester dans la lumière.J’ouvre et je ferme les portes quand je le souhaite. Je me protège et je remercie. Je prie et j’aime. J’aide les personnes dans la douceur et dans la bienveillance. Merci de me lire. Au plaisir de partager un bout de mon expérience avec vous. Belle journée lumineuse. Bisous du Coeur.